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Qui sont ces enfants présentant des troubles de la conduite et du comportement

Qui sont ces enfants présentant des troubles de la conduite et du comportement ?

 

En réadaptant une citation de Jacques BOUCHARLAT[1], je pourrais énoncer, pour débuter cette question, qu’ “évoquer les enfants TCC est certes difficile...”, tant cette catégorisation, souvent stigmatisante, peut englober à elle seule, une multitude de comportements, d’attitudes, de caractères, de personnalités (...) pour des enfants différents, de difficultés et de besoins nombreux ; mais aussi de représentations, de préjugés, de craintes (...), d’incompréhensions, de jugements (...) de la part de leurs entourages ; mais encore, d’appellations de toutes sortes (enfants caractériels, violents, délinquants, agressifs, difficiles, inadaptés...).

Évoquer les enfants TCC semble donc s’avérer être une tâche compliquée, comme l’expliquent Michel GAGNEUX et Pierre SOUTOU dans leur rapport sur les Instituts de Rééducation[2] : “Le caractère extrêmement complexe et divers de la notion de troubles du comportement rend délicate toute définition précise et univoque tant au plan médical qu’administratif...”.

 

En effet, même si les différentes classifications diagnostiques internationales (DSM IV, CIM 10[3]...) et française (CFTMEA 2000[4]) tendent à classer, de façon multiaxiales, les multiples troubles que présentent ces enfants, on peut tout de même s’apercevoir d’une réelle ambiguïté de la notion de troubles du comportement (trouvant plus de 15 sortes de troubles différents, pouvant correspondre aux TCC dans la DSM IV ou la CFTMEA), mais aussi, “il est rare qu’on rencontre des cas coïncidant suffisamment avec tel ou tel tableau type pour que la classification recherchée soit possible ; la plupart du temps, l’enfant présente des symptômes qu’il faut emprunter à plusieurs, et qui le rendent inclassable[5]. 

Même si les échelles de classification restent des outils essentiels dans la démarche de diagnostique en pédopsychiatrie, et de base de critères d’admission dans les établissement spécialisés, elles semblent mettre en avant la partie la plus visible du comportement, au détriment des aspects plus structurels (organisation de la personnalité, dynamique individuelle [consciente ou inconsciente qui légitime la concrétisation des symptômes[6]] et familiale etc...)[7].

De ce fait, toute “tentative scientifique” d’une définition s’avèrerait globalement réductrice...

Mais surtout, selon Catherine CHALUMEAU, à ne prendre en compte que celle-ci, le risque serait grand de provoquer paradoxalement “la répétition du symptôme, puisqu’elle empêche le déploiement des signifiants (moyens employés pour le représenter) qui lui sont propres et les maintient refoulés”[8].

 

La notion de trouble du comportement reste donc une notion très large, parfois même familière et banalisée, pouvant s’appliquer à de nombreux enfants, dans de nombreuses situations qui pourraient être, soit justement caractérisés d’états psychopathologiques, soit parfois l’expression d’une “crise transitoire beaucoup moins inquiétante”[9]...

 

Mais alors, comment évoquer, avec un souci d’objectivité et de dimension le plus important possible, les troubles du comportement chez l’enfant ?

 

Peut-être faut-il poser la question générique : qu’est ce qu’un comportement ?

 

Le comportement est, au sens large, “l’ensemble des réactions d’un individu, une conduite”[10]. Il est, au sens psychologique du terme, “l’ensemble des réactions, observables objectivement, d’un organisme qui agit en réponse à une stimulation.” [11]

Le comportement se présente donc un objet d’observation, “un objet de perception ordinaire”[12].

Tout le monde peut alors l’observer : les parents, les enseignants, les éducateurs, les pairs...

Mais le comportement est aussi une réaction, ce qui implique qu’il est une réponse de l’enfant un stimulus, interne ou externe. Il prend donc sens.

Aussi, si pour une définition de type béhavioriste : “le comportement est l’ensemble des réactions objectivement observables - en réponse aux stimulations du milieu...”[13], il pourra être pour une définition de type plus structuraliste “l’expression de la relation cognitivo-affective évolutive d’un sujet...”[14].

 

Je me propose dans un second temps, même si, comme nous avons pu le voir ci-dessus, une définition exhaustive et complète est impossible pour présenter ces enfants singuliers (pouvant cumuler plusieurs difficultés, tant l’hétérogénéité des situations est importante, mais aussi, tant la source de leurs troubles peuvent revêtir des causes variées...) de décliner ci dessous, pour le lecteur, une grande partie des manifestations et de troubles des enfants TCC.

Cette liste de difficultés particulières repose sur l’observations les actes posés par ces enfants, des attitudes qu’ils montrent, des comportements qu’ils utilisent “consciemment ou pas” dans certaines situations définies, avec ou sans stimulations spécifiques.

 

Les enfants dit TCC peuvent donc présenter  :

- des troubles relationnels

- des comportements agressifs composés de violences, de colères, d’oppositions (active et passive), de troubles du caractère, d’intolérances à la frustration...

- des mensonges (utilitaire ou compensatoire, appelés aussi névrotiques)

- des vols

- l’inhibition, le mutisme, ou l’instabilité motrice et/ou affective

- des troubles sphinctériens (énurésie nocturne et diurne, encoprésie)

- des troubles alimentaires (maniérisme et dégoûts électifs, anorexie, boulimie)

- des troubles du sommeil et de l’endormissement

- des angoisses, l’anxiété, la déprime

A ces troubles du comportements peuvent venir s’ajouter, tour à tour et dans une interdépendance (un processus de cause à effet) :

- des difficultés cognitives importantes

- des phobies scolaires

- des troubles du langage (dyslexie, dysorthographie, retard de langage...)

- des troubles psychomoteurs, des troubles de l’organisation spatio-temporel...

- des troubles de l’attention, des troubles de mémorisation

- une diagnostique d’hyperactivité

 

Les enfants TCC ne présentent pas de réelles déficiences intellectuelles.

Ils ont plutôt une intelligence normale ou quasi-normale…

 

Ce sont, selon le Décret 2005-11 du 6 janvier 2005[15], des enfants « qui présentent des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment l’intensité des troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages. Ces enfants (…) se trouvent, malgré des potentialités intellectuelles et cognitives préservées, engagés dans un processus handicapant qui nécessite le recours à des actions conjuguées et un accompagnement personnalisé...”

 

Ainsi, je pourrais déterminer « simplement » les troubles du comportement comme des symptômes qui mettraient en cause les relations de ces enfants avec leur entourage (famille, groupes sociaux, École..).

Ces troubles du comportement seraient alors souvent, soit à l’origine, soit la résultante de retards importants dans les apprentissages scolaires, ainsi que dans les actes de la vie quotidienne.

Mais surtout, les nombreux symptômes manifestés par ces enfants (actes agressifs, colères, mensonges, vols, défenses, replis, inhibition...) ne seraient, en fait, pas si différents de nature que les comportements d’autres enfants considérés comme “normaux”.

C’est leurs persistances au-delà d’un certain seuil (avec souvent un décalage d’âge plus élevé) qui en feraient des signes pathologiques, des manifestations “anormales ou inadaptées”, marquant alors très certainement une absence d’évolution ou une régression du Moi en formation...

 

Enfin, pour tenter de définir les troubles du comportement, il semble que l’utilisation d’une réelle démarche clinique peut répondre à une attente objective de description.

Si les troubles du comportement sont des “réactions observables...”, ils sont aussi et surtout l’expression de causes multifactorielles (traumatisme, carences affectives ou éducatives, désagrégation familiale, maltraitance, milieu socio-culturel difficile, troubles pathologiques, mécanismes de défenses...) pour des enfants souvent enfermés dans un phénomène de répétition…

 

 Des troubles du comportement, pourquoi ?

 

Durant toute la seconde moitié du 20ème siècle, les “troubles du comportement” chez l’enfant vont prendre plusieurs appellations, liées à une évolution des conceptions et des références théoriques explicatives.

 

Christine PHILIP dans son ouvrage “Fragments pour une histoire : notions et acteurs”[16] nous amène ainsi distinguer trois grandes périodes :

La première de ces périodes commence en 1945, avec le notion d’enfants dit “caractériels”, se référant à une étiologie supposé organique.

Dans cette approche, l’accent est posé sur la faille individuelle des enfants perturbés, n’envisageant alors pas les problèmes posés par les relations de ces enfants avec leur entourage.

Les enfants dit “caractériels” seront ainsi “décelés par l’incapacité de s’adapter à la discipline de la classe”[17].

 

Puis, “à une conception statique et essentialiste succède une conception dynamique et évolutive[18].

En 1950, l’expression “troubles du comportement” se substitue à celle de “troubles du caractère”, lors du Premier Congrès International de Psychiatrie.

Cette nouvelle appellation évoque l’existence de perturbations plus ou moins passagères chez le sujet (et susceptibles d’évoluer), repoussant ainsi l’idée d’une faille individuelle, et de naissance, chez l’enfant.

Rapidement, est jointe à cette nouvelle appellation, l’importante notion de “conduite” (devenant ainsi TCC : troubles du comportement et de la conduite), impliquant “une subjectivité et la prise en compte par l’observateur de la réalité intérieure du sujet”[19].

Ainsi, “pour comprendre une conduite - il importe de découvrir, à travers les manifestation extérieures d’un individu, les motivations conscientes et inconscientes”[20].

Une conception dite “sociologisante” apparaît à la même époque, rendant compte des inégalités de réussites attribués à des inégalités de dons (conception s’appuyant sur les travaux de Pierre BOURDIEU et Jean-Claude PASSERON dans leur ouvrage “La reproduction, éléments d’une théorie du système d’enseignement”).

Bien que cette conception marque l’idée forte d’une influence de l’environnement sur la cause des troubles, elle rappellera, tout de même, que les enfants présentant des troubles du comportement ne sont pas obligatoirement issus des milieux sociaux défavorisés.

Néanmoins, cette conception, reliée à l’idée que les troubles ne sont pas définitifs, engendrera un optimisme en matière d’éducation...

 

Au début des années 1980, la prise en compte du rôle de l’environnement social (entourage, famille, école...), mais aussi de causes psychologiques dans la genèse des troubles est alors clairement définie.

 

En 1983, Les circulaires relatives à l’intégration scolaire des enfants et adolescents handicapés laissent apparaître une nouvelle désignation : “les troubles graves du comportement”[21].

La Classification Internationale des troubles Mentaux[22] parle “de troubles caractérisés par un ensemble de conduites dyssociales, agressives ou provocatrices, répétitives et persistantes, dans lesquelles sont bafouées les règles sociales correspondant à l’âge de l’enfant”.

Les annexes XXIV rénovées de 1989 mettent l’accent sur l’origine psychologique des troubles du comportement évoquant, pour nombreux des enfants présentant ces troubles, “des discontinuités, des carences affectives ou éducatives dans leur petite enfance...”.

 

Viennent donc clairement se rajouter aux facteurs sociaux, des facteurs psycho-affectifs dans la détermination des troubles du comportement.

Une autre conception prend donc place aux cotés de la conception “sociologisante”, une conception “psychologique” s’appuyant, selon Christine PHILIPP, sur la théorie de D. W. WINNICOTT et ses travaux sur la “tendance anti-sociale” (cause d’une privation affective, “manifestation d’un signe d’espoir” de l’enfant et mise à l’épreuve de l’environnement...)[23].

Cette conception “psychologique” prend alors en compte la souffrance psychique de l’enfant manifestée par des conduites agressives, d’opposition, de replis (...) et par de nombreux troubles (relationnels, moteurs, cognitifs...).

 

Les causes s’avèrent donc être multifactorielles, comme aura pu nous le montrer la fin de cet historique non exhaustif de la notion de “troubles du comportement”.

Elles pourront donc être :

            - d’ordre de carences affectives ou éducatives, de carences spécifiques de l’autorité paternelle (absence réelle ou symbolique du père), de traumatisme dans la petite enfance (séparation, placement, maltraitance morale et/ou physique...), 

            - d’ordre social et familial : contexte familial frustre “où la parole n’a pas de place”[24],  conflit intra-familial ou séparation des parents, maladie des parents (physique ou psychique), pauvreté culturelle, milieu social défavorisé, entourage “néfaste” où “l’associalité ou l’antisocialité environnante s’empare de l’enfant[25] en phase de structuration...

 

 

 

 

 

Des troubles du comportement, pour quoi dire ?

 

Selon Jacques LOISY[26], les enfants TCC se manifestent par leur comportement ne pouvant, ou ne sachant pas verbaliser leurs émotions (difficulté de symbolisation), leur mal-être, du fait de leur jeune âge et/ou de la non capacité d’écoute de leur entourage.

Ils emploient alors, pour s’exprimer, ce qui est à leur disposition, c’est à dire leur comportement.

Ces troubles du comportement chez l’enfant sont donc bien des symptômes à comprendre, les symptômes d’un mal-être, éprouvé par l’enfant, ou le faisant agir dans la répétition (dictée par un possible “retour du refoulé”, ou par une recherche “de non tension” ou d’illusion de satisfaction perdue...).

Il s’agit, pour beaucoup de ces enfants, d’un réel problème d’accès à la symbolisation, dans une incapacité à faire seul la liaison entre les expériences, dans une impossibilité à les signifier (dans le sens du “signifiant” comme représentation dans l’absence par le mot[27]).

 

Les comportements “inquiétants lorsqu’il sont hors normes sociales - insupportables  lorsqu’il agressent l’autre...” seraient alors, au delà d’être observables par l’entourage,  l’expression d’un mal-être réactionnel à un évènement externe ou interne...”[28].

 

Cependant, il est important de rajouter que la perception des troubles du comportement est subjective, dans l’interaction de l’environnement socio-culturel, ainsi que du seuil de tolérance individuel de celui qui les observe (façon de les voir, de les comprendre [empathie], de les retranscrire, de les accepter...).

 

Le comportement et ses troubles doivent donc être considérés comme un message émis par l’enfant : “comprenne qui pourra, comprenne qui voudra...”[29].

Il nous faut alors être amené à considérer ces troubles comme un symptôme à comprendre (à “signifier”) dans une démarche clinique, tout en prenant en compte les circonstances événementielles et contextuelles (pour les troubles dit “réactionnels”), mais aussi et surtout l’histoire, l’anamnèse, ainsi les relations avec l’environnement familial, social, et les interactions réciproques entre le sujet et son environnement...

 

Ainsi, les signes, les symptômes, qui s’associeront en syndromes évoqueront  certainement un dysfonctionnement, un mal physique ou psychique...

Françoise DOLTO[30] prend l’exemple de l’angoisse qui peut chercher à se libérer dans un symptôme, qui permettra la décharge affective.

Aussi dit-elle que cette traduction pourra être tolérée ou pas par le monde extérieur ou la partie consciente du l’enfant. En cas de répression, l’apaisement ne pourra aboutir, ouvrant à une nouvelle angoisse; à un autre symptôme.

Pour Paul FUSTIER, reprenant les travaux de D. W. WINNICOTT sur “la tendance antisociale”, l’enfant présentant des troubles du comportement peut rappeler inconsciemment “quelque chose d’un lointain passé - pouvant bousculer les obstacles que le monde extérieur lui fait subir, et rétablir une expérience primitive...”[31].

Roger PERRON rajoute que certaines des conduites inadaptées “dérivent très fréquemment d’évolutions et d’intégrations mal réussies, coûteuses, mal équilibrées, mal adaptées aux contraintes du milieu de vie” [32]...

 

 

 

 

 

 

 

 



[1] “Les enfants caractériels - l’injure et la violence” - Jacques BOUCHARLAT - PUF - Paris 1981

[2]  Rapport n°1999006 “Les Instituts de Rééducation” - Michel GAGNEUX et Pierre SOUTOU - Bulletin officiel 01/01/1999 n° 99-3

[3]   DSM IV : Diagnostiques  et Statistiques des troubles Mentaux, 4ème édition             - classification américaine des troubles mentaux et du comportement   CIM 10 : Classification Internationale des maladie, 10 ème édition

[4]  CFTMEA : Classification Française des troubles mentaux de l’Enfant et de l’Adolescent, version 2000, de Mises et             Coll.  - classification raisonnant plus que les autres en terme de structure de personnalité  et non en terme de            comportement.

[5]  “Les enfants inadaptés” - Roger PERRON - PUF - paris 1992

[6]  “Un enfant est classé !” - Lucien DEMONIO, Bruno DESWAENE - La Lettre du Grape numéro 43 Mars 2001

[7]  “Psychopathologie de l’enfant” - Daniel MARCELLI - Masson Paris 1993 page 75

[8]  “Un enfant est classé !” - Catherine CHALUMEAU - La Lettre du Grape numéro 43 Mars 2001

[9]  “Les enfants inadaptés” - Roger PERRON - PUF Paris 1972

[10]  Définition dictionnaire LAROUSSE 1980

[11]  Ibid.

[12]  Dictionnaire fondamental de la psychologie - LAROUSSE - Paris 2002

[13] Ibid.

[14]  Ibid.

[15] Décret n°2005-11 du 6 janvier 2006 paru au Journal Officiel du 8 janvier 2005 établissant “les conditions techniques d’organisation et de fonctionnement des Instituts Thérapeutiques, Éducatifs et Pédagogiques (ITEP)”

[16]   “Fragments pour une histoire : notions et acteurs” - Christine PHILIP - ALTER - Paris 1996

[17]  Ibid.

[18]  Ibid.

[19]  Ibid.

[20]  Ibid.

[21]  Circulaires n°83-082 et 83-4 du 29 janvier 1983

[22]  CIM 10

[23]  “La tendance anti-sociale”, chapitre de “De la pédiatrie à la psychanalyse” - Donald Woods WINNICOTT - Éditions Payot 1969 Paris

[24]  “Les enfants caractériels - l’injure et la violence” - Jacques BOUCHARLAT - PUF Paris 1981

[25]  Ibid.

[26]  Article “Ils souffrent de troubles du comportements” - Jacques LOISY - Le Nouveau Mascaret n°58 - 1999

[27]  Référence à la notion de représentation symbolique du langage de J. LACAN.

[28]  Article “Ils souffrent de troubles du comportements” - Jacques LOISY - Le Nouveau Mascaret n°58 - 1999

[29]  Ibid.

[30]  “Psychanalyse et pédiatrie” - Françoise DOLTO - Éditions du Seuil - Paris 1971

[31]  “Les corridors du quotidien” - Paul FUSTIER - PUL - Lyon 1993

[32]  “Les enfants inadaptés” - Roger PERRON - PUF - Paris 1992

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